Témoignage d'Henry : J'ai vaincu mon homosexualité
" Ma vie a aujourd'hui un sens"
Parcours : j'ai grandi à Bertrange, une petite bourgade coquette, tranquille et florissante près de la ville de Luxembourg.
Je suis le dernier de cinq enfants. Mes parents sont chrétiens, et ils se sont donné beaucoup de peine pour nous inculquer des valeurs chrétiennes.
Au début de l'adolescence, j'ai commencé à douter sérieusement de mes préférences sur le plan sentimentale. Je ne savais pas trop , si c'était les filles ou les garçons que je préférais le plus. J'étais un peu angoissé, mais je perdais progressivement l'attirance du sexe opposée. Lorsqu'on regardait un film ou une émission télé en famille, je me surprenais parfois à dire qu'il est beau cet acteur... jamais je ne disais belle actrice ou jolie fille. En plus je ne ramenait jamais de copine à la maison, je m'enflammais lorsqu'on ma grande soeur me faisait des blagues du genre " je t'ai vu faire des clins d'oeil à la voisine d'en face".
Mon père et ma mère m'observaient depuis bien longtemps. Ils avaient remarqué quelque chose de louche dans mon comportement affectif. je crois qu'il avait découvert mon penchant pour les hommes et faisaient tout leur possible pour me ramener à l'opposé de mon choix, mais je rejetais leur aide. A leur insu, je traînais avec des jeunes qui avaient peu de respect pour l'autorité. J'avais le sentiment qu'ils avaient beaucoup plus de liberté que moi et je les enviais. La plupart étaient gays. On faisait la fête sans arrêt, on couchait ensemble, on buvait, on se droguait. Ces jeunes semblaient mordre la vie à belles dents ; au début, je me sentais bien avec eux.
Mais, finalement, je n'étais pas plus heureux que ça. Au plus profond de moi, je savais que mon choix était contre nature. La compagnie de ces jeunes qui n'avaient pas grand-chose dans la tête devenait de plus en plus pénible. Alors que moi, j'étais touchée par le ressentiment de ma famille. Plus le temps passait, plus j'étais déprimée.
Comment j'ai changé ma vie : un jour, j'étais très mal. j'avais 20 ans. Ma mère a remarqué que je n'allais pas bien, et elle m'a suggéré de faire le point sur ma vie. Elle m'a encouragé à examiner de nouveau mon choix de vie et de prendre ensuite ma décision : vivre selon les principes de ce monde ou vivre selon le désir de mon coeur. Cette conversation à coeur ouvert a été pour moi un tournant décisif. J'ai accepté dès cet instant de guérir. Pour moi j'étais malade, il fallait que je me traite. je me suis mis au régime d'un grand nombre de chose : club gay, drogue, boite de nuit... Je m'entourais de plus en plus de personne hétéro. je draguais des filles, je les invitais à sortir, je multipliais les rancards. j'apprenais à connaître la femme. Il y a des jours ou je craquais, je voulais tout abandonner, reprendre mon ancienne vie, mais ma famille m'encourageait.
Environ un an plus tard, je réalisais mon premier rapport sexuel avec une femme. J'avoue n'avoir pas été indiffèrent. Au bout de 2 semaines cette expérience, avait porté du fruit. J'étais papa. Dès lors ma vie avait changé, j'étais définitivement guéri. Tenir ma fille dans les bras était une sensation unique et indescriptible.
Ma vie a aujourd'hui un sens. J'éprouve beaucoup de joie à expliquer mon histoire. Ma famille aussi va mieux : elle n'a plus à s'inquiéter pour moi. Rachelle a mis au monde une belle petite fille. on ne se quitte pas. je les aime de tout mon coeur.