Que manger en toute confiance après le scandale de la viande de cheval?

Publié le par 20minutes.fr

Une femme fait ses courses. , OJO Images / Rex Featur/REX/SIPALe rayon surgelés, rayé de la carte. Les raviolis en boîte, bannis. Un filet de poisson? Mais s'il a mangé du poulet… Faire les courses ressemble de plus en plus à un casse-tête pour le consommateur échaudé par le scandale de la viande de cheval ou la réintroduction des farines animales dans l'alimentation des poissons d'élevage. Peut-on encore acheter à manger en toute confiance? 20 Minutes vous accompagne faire les courses.

Passer du temps aux fourneaux ou acheter de la mondialisation

Première question à se poser: veut-on enfiler le tablier? «Le plus simple pour savoir ce que l'on mange est d'acheter des produits peu transformés et passer un petit peu de temps en cuisine», explique Charles Pernin, chargé de mission alimentaire à l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV). Par exemple, si une envie de lasagnes vous prend, mieux vaut choisir un beau morceau de viande brut dont l'origine est obligatoirement indiquée. En qualité, vous y gagnerez forcément (à moins d'être vraiment un piètre cuisinier) car «les bons ingrédients sont présents en proportion plus faible» dans les produits industriels, poursuit Charles Pernin: «Par exemple, un hachis Parmentier tout prêt est composé de 40% d'eau à cause des flocons de purée déshydratée et de seulement 11% de viande.»

Deux problèmes se posent néanmoins: le temps et l'argent. «Pour gagner du temps, on peut acheter des produits basiques comme le coulis de tomate, conseille Charles Pernin. Il y aussi des produits congelés comme les légumes nature ou les filets de poisson qui sont fiables.» Quant au coût d'un plat de lasagnes maison par rapport à un plat cuisiné, les avis divergent. Si Charles Pernin pense que proportionnellement à la quantité de viande ou de tomates dans le plat, le fait maison revient moins cher...

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